Rue du Guernes

3, rue de Guernes

1721 : la commune dut engager de gros aménagements mais les ressources manquaient. Sur demande de l'Assemblée des notables, le comte François Olivier de Sénozan finança la restauration de l'église, aménagea un puits-abreuvoir dans le carrefour du petit Rosny et un port pour se rendre aux îles de Rosny et de Guernes. Il fut aussi tenu d'ouvrir un chemin de la Grande rue (au-dessus de l'hôtel «Le Lion d'or») jusqu'à la Seine par les vignes. Le chemin de Maison neuve (impasse des Pressoirs) vit le jour. En contrepartie, on lui céda le chemin de la Rivière qui traversait son domaine.

À l'hiver 1740, une neige abondante couvrit dès octobre tous les pays traversés par la Seine et ses affluents et décembre fut battu par de nombreux épisodes pluvieux. La Seine connut une crue de dégel historique du 1er décembre 1740 au 15 janvier 1741, rendant le chemin de Maison neuve impraticable. La commune demanda alors au fils du Comte, Jean-Antoine Olivier de Sénozan, Président du Parlement de Paris, de reprendre l'ancien chemin par le domaine. Ou d'en créer un autre. La rue de Guernes était née et l'impasse des Pressoirs clôturée d'un mur.